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  • Le MBPU, pour devenir acteur du développement des connaissances

  • Le MBPU (Mon bureau personnel Unaformec) que l’Unaformec propose aujourd’hui aux médecins est l’aboutissement d’un des projets que nous poursuivons depuis près de 35 ans : mettre à la disposition du praticien un outil visant à l’aider à solutionner un problème au moment même où il survient. En cours de consultation le médecin peut être amené à se poser une question, à en chercher la réponse sur Internet. Si elle lui paraît insuffisante ou s’il veut qu’elle soit documentée et validée, il formule sa question via le MBPU et obtient dans la foulée une réponse qu’il peut consigner, discuter, amender, archiver et partager avec ses confrères. De sorte que, par ses questions et les réponses qui y ont été apportées, il contribue au développement des connaissances. L’usager du bureau a ainsi un rôle actif : il se sert du MBPU, apporte sa contribution et participe à son développement. Ce qui correspond au concept même du développement professionnel continu (DPC) dont le MBP devient ainsi un outil privilégié. Les réunions associatives acquièrent par là une nouvelle dimension : on pourra y formuler collectivement une question et l’adresser à la communauté médicale par le MBPU et en discuter la réponse en groupe. Le MBPU permet non seulement de remplir les obligations premières du DPC, en contribuant à l'amélioration de ses pratiques, en permettant à chacun de les sécuriser par une documentation validée et discutée, mais en même temps de le rendre acteur du développement des connaissances scientifiques.

    La création de cet outil est la preuve, si besoin était, que la profession médicale et le monde associatif sont prêts à intégrer le dispositif du DPC. Mais nous restons très préoccupés par les modalités de son financement. Les financements envisagés avec désengagement de l’Etat ne couvriront jamais les besoins de DPC de tous les médecins à une hauteur décente. Les 8 jours annuels de FMC permettaient une formation crédible et variée. Ce qu’on nous laisse envisager aujourd’hui est une tragique dégradation de l’image et de l’efficacité du DPC au bénéfice de nos patients.

    Philippe Bonet,
    Président de l’Unaformec

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