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  • Une médecine de précision et qui voit plus loin…

  • La réalité virtuelle ouvre un formidable marché permettant la mise en place d’outils aidant à la fois le patient mais aussi le corps médical. Ces innovations technologiques permettent en effet de diminuer les erreurs de diagnostic et révolutionnent la formation des médecins qui peuvent mieux traiter les maladies, détecter plus rapidement les symptômes et ainsi optimiser les traitements. Si ces nouveautés se posent comme un inestimable atout pour préparer les professionnels, elles peuvent laisser quelques interrogations sur le devenir des médecins qui pourraient se voir remplacer par des technologies. Reste, pour l’heure, que ces dernières sont utilisées en appui d'autres techniques plus classiques. Pour le patient, la réalité virtuelle est tout aussi prometteuse, en matière de soins, de thérapies, mais aussi en termes de rééducation et d’aide post-traumatique. Plus encore, elle se pose comme une aide précieuse pour soigner ou soulager certaines pathologies et accompagner des thérapies douloureuses ou stressantes. Et pour cause : la faculté de la réalité virtuelle à tromper le cerveau permet de faire oublier la douleur, estompe certains des effets secondaires… Des conclusions fort séduisantes et qui ouvrent de nouveaux et vastes champs d’applications en médecine.

    Une aide appréciée par les patients hospitalisés

    A ce jour, de nombreux hôpitaux recourent à la VR pour ses atouts auprès des patients de tout âge afin de les amener à vivre régulièrement des expériences positives en réalité virtuelle. Idéale pour lutter contre le stress, l’ennui ou pour améliorer le moral, la réalité virtuelle permet aux patients alités pour de longues périodes d’éviter toute forme de dépression, négative sur la récupération et risquant d’accélérer le processus de la maladie. Plongés dans une réalité plus positive, le patient est moins stressé, oublie partiellement sa souffrance et, surtout, affiche un bien meilleur moral, crucial pour sa guérison. La réalité virtuelle a produit d’excellents résultats pour les patients souffrant de cancers et devant subir des traitements lourds et anxiogènes comme la chimiothérapie. Et ce d’autant que cette technologie n’occasionne pas d’effets secondaires. Avec un bémol toutefois : les effets des casques sur le cerveau sont encore inconnus et il est fortement conseillé de ne pas les utiliser chez des jeunes de moins de quinze ans. Par ailleurs, il est recommandé d’éviter les sessions prolongées sous casque, au motif que la recherche clinique concernant ces outils n’en n’est qu’à ses débuts.

    Il n’empêche que ses applications n’en finissent pas de faire fleurir de nouveaux projets. C’est le cas d’une start-up britannique, spécialisée dans les simulations à grande échelle et qui a lancé une application en réalité virtuelle pour simuler la propagation d’une épidémie. Cet outil d’aide à la décision, qui permet de faire face au développement d’épidémies et d’adopter les décisions en conséquence, a ainsi été proposé aux ministères en charge de la santé. En évaluant les risques d’épidémies (grippe, gastroentérite…) et leur degré de propagation, les décideurs sont plus à même de trouver des solutions pour limiter l’impact de ces épidémies. Cela permet également de réaliser de belles économies en matière de santé, notamment en réduisant les doses de vaccins, toujours très coûteuse...

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