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  • La neurologie, autre application de la VR

  • Qu’il s’agisse de l’AVC, de l’Alzheimer ou encore de la maladie de Parkinson, des recherches révèlent l’intérêt de la réalité virtuelle pour soigner ces pathologies affectant un nombre croissant de individus. En effet, la technologie est de plus en plus utilisée pour la rééducation de patients victimes d’AVC, dont les conséquences se manifestent souvent par une aphasie totale ou partielle. En plaçant ces patients dans un contexte virtuel de lieu public ou ils doivent s’exprimer par oral (restaurant, parc…), les chercheurs de la City University de Londres ont démontré que cette aide technologique pouvait améliorer la communication fonctionnelle chez 88% de ces patients, après seulement 40 heures de rééducation sur cinq semaines. De même, des scientifiques se sont penchés sur la maladie d’Alzheimer, qui reste aujourd’hui la quatrième cause de mortalité en France et surtout le principal facteur de démence chez les plus de 65 ans. Une application est d’ores et déjà disponible aux Etats-Unis pour comprendre le quotidien de personnes atteintes de cette pathologie. Plus intéressant encore, les neuroscientifiques du Centre des maladies dégénératives de Bonn ont mis au point une application qui permet de déceler les signes annonciateurs de cette maladie. L’application invite les patients à se déplacer dans un labyrinthe virtuel et détermine ainsi les altérations de la navigation spatiale, élément déterminant dans la maladie. Cette technologie pourrait ainsi permettre de déceler très tôt les sujets susceptibles d’avoir un Alzheimer et de retarder de façon précoce l’apparition des premiers symptômes. Un diagnostic des plus précieux lorsqu’on connaît les conséquences de la maladie qui pourrait être traitée de plus en plus tôt. Enfin, la VR ouvre de belles opportunités concernant la maladie de Parkinson ; deux instituts de recherche russe se sont associés pour développer une technologie VR capable de diagnostiquer différentes maladies dégénératives. Grâce à des tests d’évaluation, les chercheurs sont capables d’évaluer l’activité cérébrale du sujet et de diagnostiquer les potentialités de maladies bien avant que celles-ci ne surviennent. Ces traitements, s’ils se démocratisaient pourraient permettre de déceler la maladie à grande échelle et surtout, à moindre coût. 

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