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  • La logique de programme du DPC

  • Cette logique se décline selon les items suivants :

    • Recueil et analyse des pratiques réelles, mise en évidence de difficultés ou d’atouts ;

    • Analyse des caractéristiques des situations envisagées : notamment propres au secteur de soins concerné, primaire, secondaire ou même tertiaire, compétences et outils indispensables à la résolution du problème (documentation nécessaire, apprentissages techniques, dossier partagé, etc.), réflexes acquis ou à acquérir par le professionnel à ce stade de son évolution, etc.

    • Confrontation aux données scientifiques actualisées. Les recommandations de pratique clinique (RPC) en font partie, proposant des synthèses argumentées. Il ne s’agit jamais de respecter aveuglément la recommandation, mais de l’utiliser comme repère pour la décision, selon les fondateurs de l’EBM. C’est là qu’interviennent les diverses expertises. Chaque discipline peut enrichir de sa propre réflexion les autres partenaires en cause, d’ailleurs très largement au-delà du biomédical.

    • Mise en œuvre des données acquises dans les étapes ultérieures, simulées (au cours de l’action) ou réelles (au cours de l’exercice).

    • Programme, spirale ou cycle sans fin, parce qu’on imagine bien que dans ce processus vraiment « continu », rien n’est jamais terminé.

    * Jean-Pierre Vallée, Eric Drahi, Yves Le Noc, « Développement professionnel continu, Habits neufs pour vieux concepts ? » Médecine, janvier 2010.

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