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  • Les non-médecins dans la formation médicale continue

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    Il est souvent utile, en formation continue, de faire aborder une situation, une pathologie ou une problématique par d’autres intervenants que des médecins et de leur permettre de décrire, avec leurs mots spécifiques,  une autre vision de la situation ou du patient. Ces non-médecins sont souvent des professionnels de santé (kinésithérapeutes, infirmiers/ères, sages-femmes, psychologues, etc.). On peut élargir la notion de non-médecins à des intervenants n’appartenant pas au monde de la santé, par exemple :

    -l’éclairage que peut apporter un tradi-praticien malien sur la spécificité de la représentation de la maladie chez nos patients d’origine africaine ;

    c la convergence des préoccupations entre un journaliste de la presse audiovisuelle menant une interview et un médecin régulateur au Centre 15 interrogeant à distance un patient ou son entourage pour en faire ressortir la « substantifique moelle » ;

    -la préoccupation d’un juge des tutelles dans le domaine de la dépendance d’une personne âgée ;

    - les conseils qu’un avocat spécialisé dans les procédures de harcèlement au travail peut prodiguer au médecin prenant en charge un patient victime de souffrance au travail.

    Autant de situations nous confortant dans l’idée que ce choix de diversification des intervenants est pertinent pour la qualité des formations délivrées. Les participants ont d’ailleurs unanimement validé ces choix puisqu’il est fréquent de voir, à l’issue de ces formations, les débats se poursuivre dans les couloirs des salles de réunions ou par des échanges de mails entre participants et intervenants.

    Dr Raymond Attuil

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