Société de gériatrie et de gérontologie des Pyrénées-Orientales 

Les internes en gériatrie présents en force dans la fréquentation de l’association

La Société de gériatrie et de gérontologie des Pyrénées-Orientales (SGPO) a été fondée en février 1980 par trois médecins de terrain ainsi qu’un médecin hospitalier, parmi lesquels le Dr Emile Choukroun, toujours à la tête de l’association. Basée à Perpignan, elle couvre la totalité du territoire des Pyrénées-Orientales et compte 45 adhérents —médecins généralistes spécialisés en gérontologie, gériatres libéraux et hospitaliers— qui se réunissent une fois par mois pour évoquer les pathologies ayant trait aux personnes âgées. « Pourquoi la gériatrie ? Tout simplement parce que le département des Pyrénées-Orientales est l’un des départements les plus âgés de France », explique le Dr Choukroun, gériatre.

Cardiologie, chirurgie, endocrinologie, rhumatologie, toutes les spécialités sont abordées sous l’angle des personnes âgées. « Nous traitons de sujets d’actualité et proposons régulièrement des mises à jour sur des thèmes déjà traités, de façon à ne pas laisser stagner nos connaissances », ajoute le président. Chaque participant a ainsi la possibilité de suggérer des thèmes de FMC lors de l’assemblée générale qui se déroule en septembre : les sujets sont ensuite tirés au sort et la personne qui a soumis le sujet  chargée de l’organisation de la soirée. Les intervenants qui animent le débat viennent le plus souvent de Toulouse, de Montpellier mais peuvent aussi être des spécialistes locaux, avec lesquels la SGPO a l’habitude de travailler. Il y a huit ans, l’association s’est dotée d’un site Internet, qui a reçu le label HONcode délivré par la HAS en 2009 avec réévaluation du site en mars 2011 : www.sgpo.fr.  Elle met ainsi en ligne la liste de ses membres, le programme de formation de ses soirées, mais aussi le compte-rendu des différents sujets traités lors des FMC. L’association évolue dans un contexte très convivial et se réjouit de voir sa fréquentation augmenter d’année en année. Les nouveaux internes des services de gériatrie de l’hôpital n’hésitent pas en effet à rejoindre la structure.

Ariane Langlois

TLM 85 - Octobre 2011